Le peuple au coeur du débat

Jamais une présidentielle n'avait autant concerné le peuple semble-t-il. Est-ce l'effet "Nuit debout" ? Ou une prise de conscience populaire ? Ou bien encore un ras-le-bol qui, depuis des années, tapie dans l'ombre, gagne aujourd'hui l lumière ? Nul ne le sait. Mais ce que l'on voit aujourd'hui, c'est que les initiatives sont légions. Outre les éternels rappels des professionnels de la politique à l'entrée des personnalités de la vie civile, cette présidentielle est l'occasion de faire émerger réellement des citoyens. C'est notamment le cas de "LaPrimaire.org". Ce site web offre la possibilité à des citoyens lambda de recueillir sur leur personne, et sur leur programme, un nombre de soutiens leur permettant d'espérer pouvoir se lancer officiellement dans la campagne. Actuellement, le seule candidat à avoir obtenu les 500 soutiens nécessaires est Maxime Vernon, qui n'est pas un total inconnu, ayant déjà tenté, il y a 5 ans de se présenter, sans réussir à obtenir les sacro-saintes 500 signatures. Le site propose aussi aux internautes de soutenir des candidats plus politiques, déclarés ou non, mais aussi de proposer des candidats parmi les Autre initiative, plus politique celle-là, en cours de rédaction

Les "et si..." occupent encore le terrain.

A moins d'un an de l'élection présidentielle, il existe encore de nombreux doutes. Des doutes sur les candidats, les alliances, les programmes. Vous même, chers lecteurs et lectrices, êtes sans doute dans l'expectative. Il faut dire que les candidats (pressentis, espérés, ou annoncés) ne font rien pour éclaircir les choses. A l'exception de ceux qui sont déjà dans la course, beaucoup laissent planer le doute. Par exemple, François Bayrou. Le plus ancien candidat (il a déjà été candidat en 2002,2007 et 2012) à la présidentielle, se verrait peut-être briguer une quatrième fois le mandat élyséen si, et seulement si, Alain Juppé était battu lors de la primaire des Républicains. L'actuel maire de Pau, crédité environ de 12 à 14% d'intentions de vote dans de récents sondages, se dit qu'il pourrait peut-être battre son record de 2007 qui l'avait vu jouer le rôle de troisième homme dans la présidentielle remportée par Nicolas Sarkozy. Selon ses déclarations à nos confrères de RTL, il exercerait sa liberté, pour que ce qu'il croit précieux pour l'avenir du pays soit représenté dans l'élection présidentielle. Chez les "petits" candidats aussi, le "et si..." commence à prendre sa place. Paul Mumbach, le représentant des "Fédérés", se déclare candidat si l'ancien leader des Bonnets rouges, Christian Troadec, hésite à poser sa candidature, afin de défendre la place du régionalisme dans le débat présidentiel. Sans compter Emmanuel Macron, qui se verrait sans doute candidat, si François Hollande n'y allait pas finalement. De ce fait, la liste des potentiels candidats s'allonge. Nous vous invitons à les retrouver sur notre site, qui revient en force, pour vous informer, vous aider à connaître, à choisir, et à prendre votre décision.